colline rio rouge colline rio rouge

Coline Rio

Caramba Culture Live

Ce qu’il restera de nous est un disque de quatre saisons, dont les étendues se parcourent en zigzag, marqué d’une allégresse fusionnelle et d’une introspection poétique. 

Si elle n’a que vingt-six ans, Coline Rio n’a rien d’une novice. Savoir qu’elle a grandi dans un environnement propice au développement des qualités artistiques : une mère chanteuse professionnelle et particulièrement active dans la région nantaise, un père accroché à une pratique amateur, un frère batteur ainsi qu’une flopée d’instruments à disposition au domicile familial. 
Savoir qu’elle a appris dès l’âge de six ans le piano, outil de prédilection des architectes audacieux et des doux rêveurs. 
Savoir encore ses premiers frissons esthétiques pendant les vacances en camping-car, Leonard Cohen, Reggiani, Aznavour, Danyèl Waro, Barbara. 
Savoir enfin et surtout qu’elle a fait ses classes de chanteuse et auteure – alors qu’elle était à peine majeure – avec le groupe Inuït. L’unique force vive féminine d’un collectif nantais de pop plurielle qui a connu un joli succès d’estime au cours de la deuxième moitié de la précédente décennie. 

Coline Rio a un style, une vibration électro-acoustique, des obsessions (et des peurs) profondes, mais aussi la volonté de rester en mouvement, de ne jamais stagner dans une formule. 
Elle rassemble à la manière d’un album photo des parcelles de sa vie : les rencontres, la famille, l’éclat des paysages, l’enfance, les cicatrices, les pertes… Ecrite dans sa chambre quasi-vide, la veille de son déménagement à Paris, Elle laisse chasse les fantômes du passé pour tracer un nouveau départ. 


Ce qu’il restera de nous, ce sont toutes les choses qui font qui je suis aujourd’hui. Ce sont les montagnes du Cantal, la beauté de la rivière en été comme en hiver. L’empreinte que laisse une rencontre. La mémoire du corps et du coeur. Ce que nous laissent, malgré nous, nos ancêtres. C’est l’enfant qui continue de courir en nous