Antichambre
Au plateau, sur une table à dessin entourée d’instruments de musique, Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet nous guident à travers le chemin de leurs idées.
Dans ce récit, un jeune homme absorbé par son travail tombe par hasard sur une photo de son enfance. Cette photo va lui permettre de renouer avec sa sensibilité, son imaginaire et de tomber amoureux. Les émotions qui le traversent sont réalisées avec de la peinture, des matières visuelles… nous plongeant dans un monde où ce n’est plus l’apparence qui prend le dessus mais bien ce que l’on ressent.
Cette performance interprétée à quatre mains nous transporte, nous émeut et nous montre l’envers du décor, les coulisses d’une création : son antichambre.
Antichambre est à la fois un spectacle et un film d’animation mêlant dessin animé, stop motion, peinture, théâtre d’objet et musique. Le spectacle nous plonge dans le processus créatif du film qui sera présenté à la fin : quel chemin prennent les idées, comment les images se fabriquent sur scène jusqu’à leur mise en forme sur l’écran.
En art, rien n’est jamais raté, tout se transforme, tout évolue. Antichambre pousse ce principe à l’extrême en partageant avec le spectateur toutes les étapes d’une création.
Comment émergent les idées?
Comment évoluent-elles ?
Au cours de cette transformation permanente, les idées se précisent, des personnages apparaissent, un décor prend forme, une histoire poétique, onirique et parfois drôle se dessine... De part et d’autre de la scène, une table à dessin et des instruments de musique. Derrière, sur un écran de cinéma, est projeté ce qui se crée sur la table. Sur les accords d’une guitare, en plan serré, au plus près de la matière, une esquisse prend forme, une gomme surgit puis l’efface, un croquis au fusain lui succède... Au fur et à mesure du spectacle, le thème musical se précise, les procédés plastiques et les manipulations s’enrichissent d’éléments narratifs issus du film : décor déroulant, séquence animée, manipulation de silhouettes, etc.
Le spectacle commence par la fin du film et remonte le fil de son histoire. Les scènes se succèdent sans avoir à première vue un lien narratif précis. Au début, un couple apparaît à l’écran. À la fin du spectacle, ils finiront seuls, chacun de leur côté.
Le public peut laisser libre court à son interprétation du scénario. En toute fin de spectacle, la projection du film remet en perspective toutes les scènes, révélant les choix tant picturaux que scénaristiques pris par les artistes.
Une intimité s’est tissée entre les spectateurs et le film car ils en connaissent le parcours, du premier trait de crayon, du premier coup de gomme jusqu’au générique de fin.
Dossier du spectacle
Conception et interprétation : Romain Bermond, Jean-Baptiste Maillet.
Regard extérieur : Frédéric Maurin
Régie : Frank Jamond / Arnaud Viala
Production : STEREOPTIK
Production exécutive et diffusion : Les 2 Bureaux.
Coproduction : Théâtre de la Ville - Paris, Le Trident - Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin, l’Hectare - Territoires vendômois - Centre national de la Marionnette, Le Sablier - Centre national de la Marionnette - Ifs, Le Parvis - Scène Nationale Tarbes Pyrénées, Lux - Scène nationale de Valence, Folimage - Valence.
En partenariat avec : L’Echalier - Agence rurale de développement culturel - Couëtron-au-Perche, Théâtre des 2 Rives - Charenton-le-Pont.Accompagnement au montage de projet (création 2023) : Hélène Icart.
STEREOPTIK est artiste associé au Théâtre de la Ville - Paris et à l’Hectare - Territoires vendômois - Centre National de la Marionnette.
STEREOPTIK est en convention avec la DRAC Centre-Val de Loire - Ministère de la Culture et la Région Centre-Val de Loire.