Un poyo rojo
Incroyables bêtes de scènes !
Laissez-vous transporter par cette expérience sensorielle étonnante, à la rencontre entre compétition sportive, danse, théâtre, acrobatie… Un Poyo Rojo dresse le portrait de deux mâles qui se cherchent, se provoquent, s’affrontent, se désirent, puis s’unissent dans les vestiaires d’une salle de sport. A partir du mouvement et sans un mot prononcé, ils proposent, avec humour et énergie, d’expérimenter les différentes façons d’entrer en contact et de créer une relation. Laissant ainsi aux spectateurs toute latitude d’interprétation…
Un Poyo Rojo, ou en argot « un coq rouge » de ceux qui combattent, se joue à guichets fermés depuis près de dix ans en Argentine, et notamment dans un hangar aménagé de Buenos Aires devenu El teatri del Perro. Là, rien ne se fait sans une impérieuse nécessité d’exister.
Dans des vestiaires de sportifs mâles, deux types se livrent à un ballet sadomaso hilarant. Dans ces vestiaires ça sent la chaussette sale, la taule froide et les aisselles. Deux garçons entrent là, fouillent dans leurs casiers, se toisent un peu, se jaugent beaucoup. Longs et fins, secs et musclés, ils s’examinent et se jugent. Deux coqs avant la bataille. Pas un mot, pas de musique. Des regards, une petite radio, et enfin la lutte. Une danse frénétique, une compétition sportive, un combat de chiens. Ils passent en revue toutes les modalités des relations humaines quand elles deviennent bestiales.
Un Poyo Rojo raconte la peur, la séduction, la mise en garde, l’attaque, la mise à mal et à terre et le désir.
Revue de presse
Chorégraphie et Distribution : Luciano Rosso & Alfonso Barón
Mise en scène : Hermès Gaido.